Montanita, 1 jour ce fut 4.

8 Mars. Et voilà, j'ai finalement fait mon sac ce matin et j'ai décidé de continuer la route.

Et pourtant la chaleur, la bonne ambiance dans l'auberge et les copains français ça aident pas à partir.

Les fameuses rencontre

s éphémères de voyage qui sont parfois difficile à quitté, on s'attache aux gens pour finalement ne passer que quelques jours avec eux, c'est dur quand même, mais c est tellement bien aussi du jour au lendemain de se sentir dans un lieu jusque là inconnu comme chez soi.

Alors oui je n'ai pas fait grand chose ici, d'ailleurs à part la plage, les rues a cocktails et les boites, je ne suis pas sûre qu'il y avait grand chose d'autre à voir.

Mais passer son temps à l'auberge pour chiller, se reposer, chiller avec les autres devant un film puis partager une bonne soirée à écouter de la techno dans une boite et rencontrer au hasard dans une autre auberge, Alban, le pote et cousin des copains dromois, fait de tous ces moments, des souvenirs de voyage plus précieux qu'un Machu picchu.

Je devais y rester qu'une nuit pour voir à quoi ca ressemble ce fameux Montanita dont on m'avait tant parlé et c'est finalement 4 que j'ai passé au Moai.

Une heure avant de partir je change finalement de direction. Je pensais aller a Canoa une autre plage de l'Equateur mais la gérante de l'auberge me dit que contrairement à ce que j'ai pu voir c'est beaucoup plus long avec pas mal de changement.

Ok alors on oubli la plage, au en faite aujourd'hui j'ai déjà mon quota de piqures de moustiques et de sable dans les chaussures.

Direction Guayaquil pour prendre un bus de nuit pour Quito.

Et puis le temps tourne, si j'arrive plus tôt en Colombie c 'est pas plus mal mais ça j'en suis pas sûre ... Car quand tu n'as pas de plan, tu reprends la route que quand tu sens que tu es prêt et que ce lieu t'as apporté ce dont tu voulais ! C'est ce qu'on appelle la nonchalance du voyage et les bienfaits de l'étape. Voilà comment je ressens mon voyage depuis que je n'ai plus de plan, juste des idées , et des envies que je suis au jour le jour.

" Il n'est pas utile de savoir où l'on va. Ni de chercher un lieu où aller. Le monde se propose à notre appétit, quand il le veut. Il s'ouvre. Il dégage des perspectives, élargit le brin d'herbe jusqu'à la forêt et le coin de fenêtre au ciel tout entier. On ne voyage que dans l'abandon. Sans horaires. Et de préférence, sans retour. " Franz Bartelt, petit éloge de la vie de tous les jours.

C'est donc avec plein de bons moments en tête et un collier offert par un péruvien que j'ai hâte de voir la suite de l'aventure.